Pourquoi le nom de l'arjolle ?

Pourquoi le nom « l’Arjolle » ?

Une arjolle est une petite amphore faite d’argile. Le mot « arjolle » est un mot de la langue d’oc, ancienne langue du sud de la France, qui signifie « argile » en français. Yasmine Jabbour, photographe brillante et éclectique, capture l’origine de notre nom et sublime une arjolle sur la photo en illustration.

Pourquoi portons-nous le nom « Arjolle » ?
Sur le village de Saint Geniès-de-Fontedit (à 10 km du domaine actuel sur Pouzolles), la maison familiale et l’ancienne cave ont été construites sur la parcelle de vigne appelée « L’Arjolle » d’où le nom « Domaine de l’Arjolle ». Il est courant de donner le mot de « Domaine » lorsqu’il y a une maison et une cave. A proximité de ce domaine, il existait une tuilerie qui façonnait des tuiles et ces petites amphores grâce à l’argile trouvée sur cette parcelle. Cette petite fabrique se situait « rue de l’Arjolle », en direction de la parcelle du même nom, rue dont le nom est resté jusqu’à aujourd’hui.
Tout concourrait à ce que nous portions le nom de « L’Arjolle » !

Quelle était l’utilité d’une arjolle ?
Autrefois, les personnes qui travaillaient sur la vigne avaient pour habitude de tremper ces arjolles dans l’eau toute la nuit : l’argile de ces arjolles absorbaient l’eau et ces arjolles étaient remplies de vin avant d’aller sur le vignoble. Durant la journée, le soleil et la chaleur évaporaient l’eau qui se trouvait dans l’argile. Grâce à ce procédé, le vin, lui, restait frais. Il s’agissait du premier thermos.

Symbole du domaine
Evolution du Logo du Domaine de l'Arjolle

Que symbolise notre logo sur les étiquettes ?
Le logo qui se retrouve sur nos étiquettes est une esquisse moderne d’une « arjolle ». Cette esquisse explique notre nom et notre nom explique cette esquisse.

Notre Histoire

Les associés du Doamine de l'Arjolle

Le Domaine de l’Arjolle, sous sa forme actuelle, voit le jour en 1974 sous l’impulsion de Prosper et Louis-Marie. Avec le soutien indéfectible de leurs épouses Rolande et Marie-Pierre, ils se lancent dans cette belle et exigeante aventure viticole. Ils font partie de ces quelques dizaines de vignerons pionniers qui, dans les années 70, vont changer le cours de l’histoire du vin en Languedoc et lui donner ces premières lettres de noblesse.

Le Domaine de l’Arjolle existait déjà depuis le 19ème siècle (voir l’onglet « Au fil des ans ») mais les deux frères vont entièrement transformer l’exploitation et, avec un esprit pionnier, créer un nouveau Domaine de l’Arjolle. Le vignoble est renouvelé largement avec l’adoption, dans un premier temps, des cépages Cabernet-Sauvignon, Merlot et Sauvignon Blanc, nouvelles variétés de vigne pour le Languedoc à cette époque.

Les objectifs sont dès l’origine centrés sur des piliers essentiels que sont la qualité, la diversité et la confection de vins plaisirs, valeurs toujours prédominantes pour les associés d’aujourd’hui.
La liberté conférée par l’appellation Côtes de Thongue au sein de laquelle sont les vignes de l’Arjolle donne un puissant élan pour créer des vins de cépages aux assemblages créatifs et expressifs.
Leurs efforts sont récompensés par une première mise en bouteille avec le millésime 1978.

En 1985, Charles (beau-frère de Louis-Marie) et Guilhem (neveu de Prosper et Louis-Marie) viennent renforcer l’équipe des associés. Ils amènent avec eux une profonde réflexion sur l’agronomie et la mise en place d’actions respectueuses de l’environnement qui aboutissent en 2000 à la labellisation « Terra Vitis », charte d’une viticulture durable et responsable. En 1986, c’est au tour de Roland (fils de Prosper) de rejoindre les associés.
Les premiers vins élevés en fûts de chêne sont élaborés en 1988, autre révolution pour un vin du Languedoc dans les années 80.

Une nouvelle innovation naîtra lors d’un voyage en Californie de Louis-Marie en 1992 : là-bas, il découvre et se passionne pour le Zinfandel, cépage roi du vignoble californien. L’Arjolle réussira à planter son premier hectare de ce cépage en 1995.
Devant l’engouement des acheteurs pour les vins de l’Arjolle élevés en barriques, un chai d’élevage avec plus de 1 000 barriques est inauguré en 2001 en même temps qu’une chaîne d’embouteillage moderne.

En 2004, François (fils de Louis-Marie) et Roch (fils de Prosper et frère de Roland) s’installent comme associés et amènent un vent de nouveautés tant dans les vins que sur le vignoble. Avec eux des nouveaux hectares sont gagnés sur la garrigue pour y planter du Carménère, de la Syrah et du Viognier. Des plantations à haute densité (8 000 pieds de vigne par hectare au lieu de 5 000 habituellement) sont également faites afin d’y produire des raisins de haute qualité destinés aux vins haut de gamme « Paradoxe ». Grâce à ces deux cousins, les vins évoluent vers plus de fraîcheur, de finesse et de maîtrise lors de l’élevage sous-bois.

En 2014, Simon (fils de Louis-Marie et frère de François) intègre le domaine pour seconder, dans un premier temps, son frère puis, en 2021, devient responsable d’une partie du vignoble. En même temps que Simon, Geoffroy (stagiaire en 1995 et ami de l’Arjolle) devient également associé et insuffle une nouvelle dynamique commerciale et marketing à l’Arjolle dont il a la charge.

En 2019, inspirés par notre client des Pays-Bas, nous lançons nos premiers vins désalcoolisés et initions une innovation importante pour notre domaine.

La famille des associés de l’Arjolle s’agrandit en 2021 avec l’arrivée de Juliette (fille de Charles). Elle devient associée avec la responsabilité d’un nouveau pôle d’achat des matières sèches devenu nécessaire, en plus de celle de l’administration des ventes.

Les associés du Doamine de l'Arjolle